Expositions

Le nouveau monde de Charlotte PERRIAND

Le nouveau monde de Charlotte PERRIAND à la Fondation LVMH : Proposition d’une synthèse des Arts avec Le Corbusier, Pierre Jeanneret, Picasso, Fernand Léger, Hartung.... Formes utiles, art brut directement inspiré de la nature et de ses courbes. Outre l’Art d’habiter, son oeuvre nous invite à repenser le rôle de l’art dans nos vies.

Jusqu’au XVII e siècles il n’y a pas de pièces dédiées. Toutes les pièces ont la même surface ; servent de chambre avec des lits fermés que l’on monte le soir, de salle à manger où l’on dresse la table, de salle où l’on reçoit. Pas de tout à l’égout, pas de chauffage, pas d’eau courante, pas d’électricité : on peut s’installer partout. Quand on part en voyage on emporte ses meubles. J’aime ce nomadisme, ces espaces modulables, multifonctionnels qui appellent le mouvement, la vie en commun.
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Réouverture du Musée d’Art Moderne après travaux. Hans HARTUNG : La Fabrique du Geste. A ne pas manquer. Les espaces vastes et clairs entrent en résonance avec les toiles. Puissant, construit et libre. Spontané et ordonné. La couleur des fonds est infiniment lumineuses, les noirs sont sans limites. Ce sont des toiles avec lesquelles on aimerait vivre sans se lasser.

PARTIR - EMIGRER

L’immigration est de tous les temps. Faire ses paquets. Partir. Tout quitter. Fuir. Partir en groupe, en famille. C’est une cassure, un bouleversement dans le cours d’une vie.

On part dans des conditions plus ou moins dramatiques. Même si l’Espoir domine l’on émigre rarement de gaité de coeur, plutôt la peur au ventre.

Installation D’Galerie 2018 : mon Installation pour l’exposition LIEN avait pour thème l’immigration actuelle. D’un côté les migrants, de l’autre un monde rêvé : organisé et opulant. Au milieu la mer bleue, la Méditerranée à traverser. Le filet rouge : les naufragés, ceux qui n’arrivent jamais .

Lors de mon voyage à NY en mai 2019, je suis retournée à Ellis Island. Toujours poignant.

Biennale Whitney 2019: Maïa Ruth Lee - Bondage. Le thème des bagages sagement pliés

New Museum mai 2019 : Je découvre le formidable et saisissant travail de Nari Ward.

Musée des Avelines

Musée des Avelines. Janvier à Mars 2010 Un moment fort. L’origine des Envols.
Il y a 9 ans

En janvier 2010, j’ai eu la chance de faire au Musée des Avelines de Saint-Cloud une grande exposition. La directrice du musée, Emmanuelle Le Bail, lors des portes ouvertes, avait vu la série des 20 grand personnages-oiseaux de grès que j’avais réalisés dans l’atelier de Gérard Bignolais. Elle m’a donné carte blanche dans le cadre de “ Un artiste, un univers” pour occuper la grande rotonde et les salles réservées aux expositions temporaires.
Ce fut une expérience extraordinaire. Occuper un tel espace m’a beaucoup inspirée. Titre de l’exposition: Envol
Olivier Riols, avait amicalement recréé le jardin à l’intérieur du musée où mes oiseaux ont tout naturellement pris place.
Claude Gafner avec lequel je travaillais la photo, m’a aidée dans la scénographie.
Simon Binna, jeune artiste camerounais était alors mon assistant.
Dans le cadre d’un musée d’art et d’histoire, d’un musée de France, je devais être très présente pour aller à la rencontre des publics, des écoliers, des enfants des ateliers du musée, je devais parler, assister à des conférences, être là. Il y a eu une improvisation au piano de Jean-Luc Guyard sur mes oeuvres, un catalogue, de beaux articles sur mon travail. Tout était bien organisé, intéressant et enrichissant. Je retrouvais le plaisir de travailler avec les institutions que j’avais expérimenté à la Comédie Française, à l’Opéra ou dans les théâtres nationaux quand je faisais des costumes. Aussi à l’étranger quand j’ai exposé dans les galeries des ambassades ou des alliances françaises.
A l’époque tout cela me paraissait normal or c’était exceptionnel.

Paris Contemporary Drawing Fair

Dimanche dernier jour. Tout le monde est dehors dans Paris. Premier soleil de Printemps.

Il y a foule à Drawing Now. Tant mieux, mais pour regarder du dessin trop de monde, trop chaud, trop de bruit, trop de mots.

Mes yeux se posent, se reposent, s’évadent sur des oeuvres géométriques, construites, minimalistes ; C’est beau, poétique, maîtrisé.

Albert Einstein “La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque.” Là on est souvent en droit de se demander où est la perfection des moyens ?
Les concepts sont confus, usés à force d’avoir été triturés dans tous les sens. Le concept ne suffit pas et ne peut remplacer l’oeuvre.

Exposition évolutive LIEN / Echo parisien à la Biennale de Dakar

LIEN, est une exposition collective et évolutive sur le lien social et géographique, en echo à la Biennale de Dakar 2018
Pascale Fournier participe à l’exposition LIEN inaugurée le mardi 15 mai 2018 à la D’Galerie 49 av Jean Jaurès 75019 Paris

LIEN es una exposición colectiva y evolutiva sobre el vínculo social y geográfico, un eco de la Biennale de Dakar 2018.

Article paru ds le quotidien Le Soleil de Dakar http://www.lesoleil.sn/2016-03-22-23-38-25/item/78295-echo-parisien-a-la-biennale-de-dakar-la-d-galerie-inaugure-une-exposition-collective.html

Le LIEN entre les cultures et les hommes existe bien au delá des frontières géographiques, culturelles ou religieuses. L’art est là pour en témoigner
LIEN n’est pas un vain mot.
J’ai pu constater avec bonheur combien nous partageons les mêmes valeurs et les mêmes préoccupations artistiques
Merci a la D Galerie et à Domitille Bertrand curateur de nous avoir rassemblés le temps d’une exposition.
Cette exposition LIEN est pour moi l’occasion de présenter des tissages et une installation
Quelqu'un m'a dit "si j’ai bien compris la bande bleue c'est la Méditerranée"
Une autre personne m’a dit “ C’est le choeur des Hébreux dans Samson et Dalida”
“Le Filet Rouge m’évoque le passage de la mer rouge”. "C'est très biblique".  Une petite fille    m'a dit "ils jouent, ils sautent"


Merci à vous tous pour votre présence et votre regard.