Calakmul

Cette année c’est pour moi l’occasion de découvrir des sites maya, d’élargir et de comprendre mieux cette culture toujours vivante dans les “ejidos”, sur les sites.

CALAKMUL avec Herminio. C’est un jour de chance. Nous voyons toutes sortes d’oiseaux -el trogon, el cojolita, chachalakas, toute une famille de tejones-. Los monos aviadores , los monos arana. Le temps est à la pluie. Les singes hurleurs appellent la pluie, invoquent le dieu de la pluie Chaak par leurs cris. Effectivement il pleuvra une bonne partie de la nuit. Les arbres sont d’une beauté apaisante.

Les temples de RIO BEC au coeur de la jungle, inaccessibles. Les habitants del ejido 20 de Noviembre avec lesquels nous nous mettons en contact, défendent jalousement ce haut lieu de spiritualité maya, connecté avec l’au-delà -13 ciels- et l’infra-monde -9 couches-.
Les tours servaient d’observatoires. Les mayas utilisaient une pierre translucide -Sasil Tunich- comme lentille grossissante. On y voit le dieu de la pluie Chaak , un homme a genoux l’invoquant devant un épi de maïs sec, Kaan le dieu serpent de la vie, Ik le dieu du vent qui amène la pluie, les symboles des arbres qui reçoivent eau et lumière, donnent les fruits et enfoncent leur racines dans la terre. Toujours le lien entre le ciel, la terre ou vit l’homme et l’inframonde. L’architecture Est ou se lève le soleil, naissance, l’Ouest ou il disparait, la mort, le Nord et le Sud.
Nous y arrivons dans la vieille pick up d’Humberto après des kilomètres de chemins bourbeux. Un choc, une révélation.