porcelaine

2020 = 40

40 comme la quarantaine, comme les 40 jours dans le désert, comme les 40 voleurs... 40 c’est le multiple. C’est beaucoup, c’est longtemps.

La croix, anthropomorphe, christique, abstraite dans sa géométrie, grégaire par accumulation.

On retrouve dans cette oeuvre des thèmes qui me sont chers :  à la fois la volonté de réunir, de rassembler, et la sensation d’être reliés les uns aux autres, ligaturés. Il en découle un sentiment de solidarité.

Ici je montre les croix-modules une à une dans leur individualité.

Œuvre née de cette année 2020. Je travaille actuellement à l'élaboration d’une œuvre composée d’ éléments, croix-modules, attachées les unes aux autres. Un conglomérat de croix.  Une montagne de croix.

Je souhaite avec cette œuvre participer à une exposition collective qui montre les œuvres nées de cette difficile et souvent terrible année.

Musée des Avelines

Musée des Avelines. Janvier à Mars 2010 Un moment fort. L’origine des Envols.
Il y a 9 ans

En janvier 2010, j’ai eu la chance de faire au Musée des Avelines de Saint-Cloud une grande exposition. La directrice du musée, Emmanuelle Le Bail, lors des portes ouvertes, avait vu la série des 20 grand personnages-oiseaux de grès que j’avais réalisés dans l’atelier de Gérard Bignolais. Elle m’a donné carte blanche dans le cadre de “ Un artiste, un univers” pour occuper la grande rotonde et les salles réservées aux expositions temporaires.
Ce fut une expérience extraordinaire. Occuper un tel espace m’a beaucoup inspirée. Titre de l’exposition: Envol
Olivier Riols, avait amicalement recréé le jardin à l’intérieur du musée où mes oiseaux ont tout naturellement pris place.
Claude Gafner avec lequel je travaillais la photo, m’a aidée dans la scénographie.
Simon Binna, jeune artiste camerounais était alors mon assistant.
Dans le cadre d’un musée d’art et d’histoire, d’un musée de France, je devais être très présente pour aller à la rencontre des publics, des écoliers, des enfants des ateliers du musée, je devais parler, assister à des conférences, être là. Il y a eu une improvisation au piano de Jean-Luc Guyard sur mes oeuvres, un catalogue, de beaux articles sur mon travail. Tout était bien organisé, intéressant et enrichissant. Je retrouvais le plaisir de travailler avec les institutions que j’avais expérimenté à la Comédie Française, à l’Opéra ou dans les théâtres nationaux quand je faisais des costumes. Aussi à l’étranger quand j’ai exposé dans les galeries des ambassades ou des alliances françaises.
A l’époque tout cela me paraissait normal or c’était exceptionnel.